Les formes de combat

Il existe neuf formes de combat au sabre laser :

I. Le Shii Cho : la forme de la détermination.

Il s’agit de la première forme que nos apprentis exploreront, elle pose les fondements du maniement et du combat au sabre laser. C’est une forme de combat brut aussi bien en attaque qu’en défense qui utilise des déplacements simples et linéaires, mais redoutable car elle permet d’affronter tout type d’adversaire, quelque soit la forme de combat qu’il utilise. Le Shii sho est donc une forme polyvalente mais qui n’apporte ni réel avantage ni inconvénient en combat.

II. Le Makashi : la forme d’opposition.

Il s’agit de la forme de combat enseignant le maniement du sabre à une seule main. Elle est conçue principalement pour les duels. Les maîtres-mots sont : fluidité, dextérité et précision du geste. Les déplacements sont lents, accompagnés de nombreuses rotations et le bras doit être extrêmement mobile afin de contrer l’adversaire et de passer ses défenses sans utiliser de feintes, ni de force brute.

 III. Le Soresu : la forme de la protection.

Il s’agit d’une forme exclusivement défensive qu’il faudra combiner avec d’autre forme de combat si l’on souhaite prendre l’avantage dans le combat. Elle demande une concentration constante accompagnée d’une posture de garde solide et inébranlable. Le Soresu allie des mouvements de lame mobiles, rapides, secs et précis, accompagné d’enchaînement tournoyant ayant pour objectif de créer un bouclier infranchissable avec son sabre laser.

IV. L’Ataru : la forme de la vélocité.

Il s’agit de la forme de combat essentiellement offensive, vive, acrobatique, basée sur l’agilité, la vitesse d’exécution et la rapidité des mouvements de son utilisateur. Elle nécessite une très bonne condition physique et une endurance à toute épreuve. L’objectif est de déchaîner une pluie de coup sur son adversaire tout en étant le plus proche de lui afin d’utiliser cette forme de combat dans n’importe quel environnement, étroit ou spacieux.

V. Le Djem So : la forme de la persévérance.

Il s’agit d’une forme polyvalente, basée sur l’offensive avec un bon compromis entre l’attaque et la défense. Elle utilise des frappes lourdes, uniques et directes, des parades solides amenant à des contre-attaques incisives et redoutables mêlées à des enchaînements tournoyants où la ruse et les feintes n’ont pas leur place. L’objectif est de dominer son adversaire par le sabre et de ne pas lui laisser d’options sur le déroulement du combat.

VI. Le Niman : la forme de la diplomatie.

Il s’agit de la forme de combat synthétisant et sublimant le Shii Cho, le Soresu, l’Ataru et le Djem So. Elle a pour philosophie le respect de son adversaire, la fluidité, l’élégance et l’efficacité sans violence. Essentiellement défensive, son utilisateur va privilégier les parades afin de mettre en échec toute tentative d’attaque de la part de son adversaire. Pour gagner, le combattant réalisera des attaques indirectes. Cela correspond à une offensive réfléchie et construite dans l’objectif de se rapprocher de son adversaire avant de le toucher, elle utilise tout type de moyens comme les appels, les feintes et les provocations.

VII. Le Juyo : la forme de la domination.

Il s’agit d’une forme de combat imprévisible et puissante. Elle est assez similaire au Makashi mais demande plus de mobilité. Le Juyo est basé uniquement sur l’offensive et la ruse. Cette forme demande une énorme concentration lors de son utilisation, obligeant son utilisateur à dépasser ses limites et à puiser dans ses ressources mentales et physiques. Le Juyo implique cependant une vulnérabilité sur la défense.

VIII. Le Sokan : la forme de l’évasion.

Il s’agit d’une forme de combat basée sur la mobilité, l’esquive et l’utilisation du terrain à son maximum. Semblable à l’Ataru, elle est cependant moins agressive et plus mobile. Elle oblige son utilisateur à fournir d’importants efforts physiques. De plus, contrairement à l’Ataru, l’objectif n’est pas de noyer son adversaire sous une pluie de coups mais de l’épuiser en l’obligeant à frapper dans le vide, en remplaçant les parades par les esquives, puis de l’attaquer au moment le plus opportun.

IX. Le Shien So : la forme de la précision.

Il s’agit d’une forme de combat dérivée du Djem So. Elle est essentiellement offensive, et son objectif est de faire hésiter l’adversaire avec une posture patiente et menaçante. Les attaques sont rares mais exécutées avec la plus grande précision. La défense est basée sur la déviation de tous les coups. A l’inverse du Djem So, le Shien So ne sert pas à briser la défense de l’adversaire mais à la contourner pour vaincre avec le minimum d’engagement physique et ainsi remporter le combat en un minimum d’attaque.

Il existe également deux formes secondaire qui varie par le sabre utilisé :

I. Le Jar’Kai.

Cette forme de combat enseigne le maniement d’un sabre dans chaque mains.

II. Le Zez’Kai.

Ici, l’objectif est d’apprendre le maniement d’un sabre à double lame.